Mobilité - Assemblée plénière du comité Grand Lille sur la mobilité

Mis à jour le 16/04/2018

Dans le cadre de l'assemblée plénière du comité Grand Lille réunie tous les deux mois, Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, était invité à introduire une table ronde sur la mobilité aux côtés de Xavier Bertrand, président du Conseil régional, Damien Castelain, président de la Métropole européenne de Lille (MEL) et Philippe Hourdain, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) Hauts-de-France.

L'occasion pour le préfet de rappeler l'implication nécessaire de tous les acteurs à changer nos comportements de mobilité et de se saisir de toutes les opportunités liées au numérique pour éviter des régulations par la réglementation qui ne doivent intervenir qu'en dernier ressort.
 
Devant 400 acteurs de l'aire urbaine lilloise, le préfet a évoqué les contraintes qui pèsent sur notre modèle de mobilité, sur l'environnement et particulièrement, sur la qualité de l'air notamment sur le temps perdu dans les embouteillages ainsi que sur la consommation de foncier lié à l'étalement urbain. Il a indiqué que ces contraintes sont croissantes et impliquent, irréversiblement, un changement de modèle de mobilité. En guise de réflexion préparatoire, l'évolution de nos besoins et de nos modes de déplacement a fait l'objet d'assises nationales à l'automne 2017, celle-ci se traduira dans la Loi d'orientations des mobilités actuellement en cours de préparation.
 
Pour ce qui est des acteurs institutionnels, il faudra abandonner l'organisation de l'offre en tuyau d'orgues, trop étanche autour des routes, du fluvial, du ferroviaire et des transports collectifs et ainsi, mieux les interconnecter. Le numérique est un vecteur qui permettra d'organiser le changement radical de modèle, il devra à la fois, répondre aux besoins d'optimisation jusqu'au dernier kilomètre en ville mais aussi de mieux mettre en relation l'offre et la demande pour les zones rurales.
 
Ce rendez-vous était surtout l’occasion pour le préfet d'insister sur le rôle considérable des entreprises afin d'améliorer clairement nos conditions de mobilité, car c'est la somme des projets concrets, à l'échelle des plans de déplacements des entreprises et des administrations qui permettra de réduire les contraintes. Ainsi la multiplication des initiatives de covoiturage, de télétravail, d'aménagements des horaires et la promotion des modes doux permettront de limiter le recours à des mesures de régulations réglementaires.
 
Le préfet a indiqué à cet égard, la pleine mobilisation des services de l’État dans la démarche des assises de la mobilité de la MEL qui se dérouleront pour la seconde édition, le 22 mai prochain.