Dans un des premiers département français en population (2 500 000 habitants) les 12 000 actifs familiaux (Le département compte environ 6500 exploitations professionnelles, essentiellement en fermage où 80% de la SAU relève de ce faire-valoir) et salariés agricoles gèrent à eux seuls 70 % du territoire départemental, soit 360 000 hectares de surface agricole utile (80 000 hectares de prairies et 280 000 hectares de terres arables).

La géographie et les productions distinguent des territoires particuliers : les Flandres Maritimes (grandes cultures céréalières et légumières), les Flandres Intérieures (polyculture et élevage), la région de Lille et la Pévèle (domaines des grands semenciers), le Cambrésis (grandes cultures) et la région de l’Avesnois (bassin laitier, toujours célèbre pour son maroilles). Les productions végétales et animales sont diversifiées et typées : céréales, betteraves sucrières, pommes de terre, légumes de plein champ et de maraîchage, lin, toutes menées sur un mode très performant. Sans oublier des productions plus spécialisées encore tels la chicorée, le houblon, le chou-fleur d’été et l’endives de toutes saisons.

Cette agriculture productive occupe les territoires ruraux et péri-urbains. Devant se trouver le plus possible en harmonie avec ces différents milieux, elle s’est modernisée pour répondre au plus près dans ses structures et ses pratiques au respect des normes alimentaires et environnementales.

En accompagnement des exploitations agricoles, le ministère en charge de l’agriculture définit les moyens contribuant au développement économique des exploitations, à leur adaptation aux réglementations environnementales, à l’évolution de leurs structures et à leur insertion territoriale et veille à leur mise en œuvre.