Sécurité estivale - Des vacances sans risque les pieds dans l’eau !

Mis à jour le 19/07/2016
Sécurité estivale - Des vacances sans risque les pieds dans l’eau !

Noyade accidentelle, exposition aux UV, pics d’ozone : la période estivale est synonyme de plaisir mais n’est malheureusement pas sans risques. Voici l’essentiel à retenir pour passer un été serein.

1- Pour que le soleil reste un plaisir

Il dope le moral, favorise la fabrication de vitamine D, mais il peut aussi constituer un véritable danger pour la santé : l’exposition prolongée ou intense aux UV peut avoir des conséquences sanitaires graves : coups de soleil, affaiblissement des défenses immunitaires et inflammation, vieillissement cutané prématuré, cancers de la peau, lésions oculaires, etc.

Le rayonnement ultraviolet constitue le danger n°1 sur la plage l’été. Comme le rappelle le site prevention-soleil, « l’intensité des UV est liée à l’horaire d’exposition et non à la chaleur ressentie ». Pour limiter les risques, il est donc fortement recommandé de ne pas s’exposer entre 12 h et 16 h en période estivale. Cette recommandation s’applique d’autant plus pour les enfants et les nourrissons ne doivent jamais être exposés au soleil.

Sortez couvert !

Contrairement aux idées reçues, la crème solaire ne suffit pas à protéger votre peau du soleil. Même la plus efficace des protections solaires – à renouveler toutes les deux heures – ne filtre pas la totalité des UV.

Un produit solaire indice de protection 2 n’arrête que 50 % des UV, un indice 15 en stoppe 93 %, un indice 50 en laisse encore passer 2 %.

La meilleure solution reste donc de se couvrir : t-shirt sec, chapeau à bord large et paire de lunettes de soleil.

Gare à l’ozone

Santé Publique France rappelle, par ailleurs, que le rayonnement UV n’est pas le seul danger. Le rayonnement solaire favorise également dans l’air la formation d’ozone, gaz irritant dont les propriétés oxydantes peuvent provoquer toux sèche et gêne respiratoire.

Les femmes enceintes, nourrissons, personnes âgées de plus de 65 ans, asthmatiques, insuffisants cardiaques ou respiratoires, figurent parmi les populations les plus vulnérables.

En cas d’épisode de pollution à l’ozone, le conseil le plus sûr est d’éviter les sorties l’après-midi ainsi que les activités physiques et sportives en plein air.

2- Pour être comme un poisson dans l’eau

L’été est évidemment propice aux baignades, ce qui accentue les risques de noyades.

Au cours de l’année 2015, entre le 1er juin et le 30 septembre, 1.266 cas de noyades accidentelles ont été enregistrés, dont 637 constatées à la mer. 436 personnes (soit 34%) sont décédées.

Le maître-mot : vigilance !

Les principales victimes des noyades en mer ? Contrairement aux idées reçues, il s’agit des adultes de plus de 45 ans (46 %) résidant souvent dans le département de noyade ou ayant un problème de santé.

Se baigner dans des zones surveillées reste le principal conseil à suivre. Il est également essentiel de tenir compte des conditions météos et de l’état de la mer et de ne pas surestimer ses capacités physiques.

Pour les enfants, il est important de leur apprendre à nager le plus tôt possible. Ce qui ne veut pas dire que l’on peut relâcher l’attention. Il est conseillé de se baigner systématiquement avec eux et de les surveiller en permanence, même s’ils disposent de brassards (qui doivent être adaptés à leur taille, poids et âge).

Pour les baignades en piscines privées : ces recommandations doivent être suivies même si la piscine est équipée des dispositifs de sécurité obligatoires.

Vérifiez la qualité de l’eau

Il est également important de se renseigner sur la qualité des eaux des sites de baignades et de choisir un lieu contrôlé.

En France, sur les 3.345 sites de baignades recensés, plus 74 % présentent une eau d’excellente qualité.

3- Pour être sûr que les coquillages sont bons

La pêche à pied est une pratique ancestrale. Près de 2 millions de Français s’y adonnent chaque année ; des pêcheurs, parfois, mal informés. Il faut savoir que consommer des coquillages ramassés en bord de mer peut présenter de réels risques pour la santé : troubles digestifs, neurologiques. Parce qu’ils concentrent des bactéries, virus ou du phytoplancton toxique, les coquillages ne sont pas tous bons à consommer.

Des précautions à prendre

Outre le fait de vérifier la qualité des sites de pêche, de respecter les interdictions en vigueur fixées par les arrêtés municipaux ou préfectoraux, il convient également de s’assurer, au préalable, que le lieu choisi ne soit pas déconseillé ou interdit (égouts, port, zones de mouillage).

Le site breton pecheapied-responsable.fr recommande également, le moment de la pêche venu, de pratiquer une pêche sélective, c’est-à-dire de ne conserver que les spécimens vivants, en bon état ; de respecter les réglementations sur les tailles, quantités et périodes de capture des coquillages ; se renseigner sur les horaires de marées et conditions météo ; préserver le milieu marin.

Enfin, avant de consommer la récolte du jour, les coquillages doivent être lavés avec soin, conservés vivants au réfrigérateur et dégusté rapidement, dans la journée. Il est recommandé aux femmes enceintes et aux enfants de les consommer bien cuits.

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