Prévenir les violences et renforcer la citoyenneté à l’école - Le préfet délégué pour l’égalité des chances aux côtés des médiateurs scolaires

Mis à jour le 02/02/2018

Le préfet délégué pour l’égalité des chances, Daniel Barnier, a assisté, le jeudi 1er février 2018, au lycée Maxence Van Der Meersch de Roubaix, à la remise du guide « Développer la médiation sociale en milieu scolaire sur son territoire » destiné aux villes, aux écoles et aux services de l’État. Lors de cette cérémonie, un certificat de formation a été remis à quinze médiateurs scolaires, en présence de représentants du recteur et du directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale.

La médiation sociale en milieu scolaire (ou médiateur école) a été initiée en 2012 dans le cadre d’un appel à projets « Prévention et lutte contre le harcèlement à l’école » par le fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ), en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale. Elle a pour objet de prévenir les actes de violence, le harcèlement, l’absentéisme, le décrochage scolaire et de développer les comportements citoyens.

Cette expérimentation conduite par France Médiation et le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP) a concerné, au plan national, 30 000 élèves sur 40 sites « cœur de cible » de la politique de la ville et de l’éducation prioritaire à l’échelle nationale (QPV, REP, REP+ et ZSP), héritant de traditions différentes en matière de médiation.

Le préfet a souligné l’engagement de France Médiation, des médiateurs scolaires et de l’équipe éducative du lycée Maxence Van Der Meersch. La double originalité de ce projet repose sur son périmètre d’intervention, à l’intérieur et à l’extérieur des établissements (un collège et une ou deux écoles élémentaires) et dans le positionnement du tiers médiateur, interface entre les différents acteurs.

Aujourd’hui, 54 médiateurs sociaux sont répartis dans 10 départements, dont plus de la moitié dans les Hauts-de-France et 30 % dans le Nord. Ce dispositif est majoritairement financé par les crédits politique de la ville (adultes-relais et contrat de ville).

Le préfet a également mis en avant la reconnaissance de la médiation sociale comme véritable métier exigeant un grand professionnalisme reconnu par les certificats remis aux 15 médiateurs par l’institut de formation à la médiation et à la négociation (IFOMENE) au cours de la cérémonie.