Enquête de mobilité à propos de la circulation autour des agglomérations de Lille et Lens

Mis à jour le 02/10/2023

Dans les Hauts-de-France, autour des agglomérations de Lille, Lens et Béthune, l’État organise une grande enquête de déplacements destinée à connaître les usages et les besoins en matière de mobilité. Déployée en partenariat avec les collectivités territoriales et autorités organisatrices de la mobilité (métropole européenne de Lille, conseils départementaux du Nord et du Pas-de-Calais, syndicat mixte Artois Mobilités), elle répond à un engagement de l’État pour favoriser des déplacements plus respectueux de l’environnement. L’enquête bénéficie en outre de financement de l’Europe dans le cadre du plan France Relance.

L'enquête de circulation donnera une photographie précise de la mobilité routière entrant et sortant du territoire, et permettra de savoir qui se déplace, où, quand, comment et pourquoi.

Une enquête similaire avait été réalisée en 2007. L’actualisation des données est nécessaire car, depuis 15 ans, les façons de vivre et de se déplacer, tout comme le parc de véhicules, ont fortement évolué.

Les données collectées serviront à orienter les politiques publiques d’aménagement et de développement de la mobilité décarbonée, avec deux objectifs principaux : rendre un meilleur service aux usagers dans leurs déplacements et réduire drastiquement les émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre.

La première phase de l’enquête s’est déroulée du 21 mars au 29 juin 2023 autour de l’agglomération de Béthune. 25 postes ont été enquêtés.

La seconde phase commencée le 12 septembre 2023 se déroulera jusqu’au 23 novembre 2023 et comprendra des postes d’enquête répartis autour des agglomérations de Lille et Lens. Les phases suivantes, toujours autour de Lille et Lens, seront programmées ultérieurement.

L’enquête se déroulera de la même manière que lors de la première phase : les données seront recueillies de façon totalement anonyme et conformément à une méthodologie fiable et rigoureuse.

L’enquête consistera à arrêter un échantillon de véhicules en différents points du réseau et à questionner pendant un temps très court le conducteur, professionnel ou particulier, pour recueillir les informations souhaitées, qui s’ajoutent à celles que l’enquêteur peut relever directement par l’observation.

Chaque poste d’enquête ne sera interrogé qu’une fois, au cours d’une journée complète. Pour éviter les reports de circulation risquant de fausser les résultats de l’enquête, la localisation précise de ces postes ne sera pas communiquée préalablement. Pour les mêmes raisons, l'enquête doit être inopinée.

Afin d’éviter une gêne trop importante sur le trafic et de ne pas nuire aux déplacements quotidiens des usagers, le questionnaire d’enquête durera moins d’une minute. L’ensemble du dispositif a été construit conjointement avec les gestionnaires routiers pour ne pas entraver la circulation sur les postes d’enquête. Malgré l’organisation mise au point et la durée très courte du questionnaire, des ralentissements localisés et ponctuels pourraient survenir. Les organisateurs de cette enquête de circulation et leurs partenaires, par avance, prient les usagers de bien vouloir les excuser pour ces éventuels désagréments et les remercient pour leur patience et leur pleine et entière coopération en vue d’améliorer demain nos déplacements au quotidien.

Plus d’informations sur le site internet de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) Hauts-de-France :

https://www.hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr/?ECAM2023