Biodiversité : Bérangère Abba consulte le territoire pour élaborer la stratégie nationale pour la biodiversité

Mis à jour le 25/02/2021

Ce lundi 15 février 2021, Bérangère Abba, secrétaire d'État chargée de la biodiversité, s’est rendue dans le Nord dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité.

Accueillie en préfecture par Michel Lalande, préfet du Nord, Bérangère Abba a présidé la réunion de lancement de concertation relative à la Stratégie nationale pour la biodiversité dans les Hauts-de-France. Celle-ci s’est déroulée en visioconférence, respectant ainsi les gestes barrières compte-tenu du contexte sanitaire.

Cette visioconférence fut l’occasion d’échanger sur les enjeux de la biodiversité ainsi que sur son développement dans notre département. Des agriculteurs et services de l’État, dont Laurent Tapadinhas, directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement, ont ainsi pu témoigner et mettre en exergue les enjeux et difficultés rencontrées pour accroître et protéger la biodiversité.

Dans un second temps, Bérangère Abba s’est rendue dans l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe aux côtés de Corinne Simon, sous-préfète d’arrondissement, d’Anne-Laure Cattelot, députée de la 12e circonscription du Nord, auteure d'un rapport parlementaire sur la forêt et la filière bois.

A Locquignol, dans la fôret de Mormal, accompagnée des agents de l’Office national des forêts, la secrétaire d’État a pu constater les effets du réchauffement climatique pour les arbres : sécheresse et manque d’eau grandissant.

La secrétaire d’État y a particulièrement évoqué le plan de relance de 200 millions d’euros qui a pour objectif le reboisement en France.

L’étape suivante a été l’usine de traitement d'eau potable gérée par la régie du syndicat SIDEN-SIAM qui compte 10 800 kilomètres de réseaux, 375 000 branchements d’eau potable et produit 54 millions de mètres cubes d’eau par an (dont 5 millions achetés).

La sécurisation de l’approvisionnement en eau potable sur le territoire est une priorité. À l’occasion de cette visite, Bérangère Abba a évoqué le volet « eau » du plan France Relance dont bénéficie ce syndicat. Cette usine sécurise l'approvisionnement en eau de 500 communes, principalement rurales, et de 360 000 abonnés des Hauts-de-France.

L’ensemble des interconnexions, surnommé l’autoroute de l’eau, couvre le territoire de Lille et du Cambrésis jusqu’à la forêt de Mormal. Le dernier tronçon mis en service en 2019 a nécessité 52 millions d’euros d’investissements, dont 18,5 millions d’euros subventionnés par l’Agence de l’eau Artois-Picardie. Il traverse 120 exploitations agricoles, 9 kilomètres de canalisation ont été posés en forêt de Mormal, 12,5 kilomètres sur le domaine public et 5 nouveaux forages ont été nécessaires. Au total, l’usine d’eau potable de Locquignol a représenté un coût de travaux de 9 millions d’euros.

Malgré ces investissements, il est nécessaire de garder une attention soutenue sur la qualité des champs captants. Les effets néfastes du réchauffement climatique, de la sécheresse, de la baisse du niveau des nappes phréatiques, ainsi que les investissements et les coûts nécessaires pour garantir une eau en quantité et en qualité suffisante sont autant de sujets abordés par les participants et soutenu par le président de SIDEN-SIAM, Paul Raoult, qui a également évoqué l’ensemble des territoires et des bassins concernés par le ravitaillement en eau.

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© Damien Carles MTE

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