40 ans de politique de la ville dans le Nord : ce sont les habitant-e-s qui en parlent le mieux

Mis à jour le 06/02/2017

Quarante ans après la mise en place des premières mesures « habitat vie sociale » (HVS) et trois ans après la promulgation de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord a voulu mettre en lumière, en donnant la parole aux habitant-e-s, le temps d’une journée, l’action menée par les pouvoirs publics en faveur du développement des quartiers en difficulté dans le département du Nord.

Le Fort de Mons a ainsi accueilli, le mercredi 1er février 2017, la rencontre « 40 ans de politique de la ville dans le Nord : ce sont les habitant-es qui en parlent le mieux », organisée en partenariat avec l’IREV.

Elu-es, professionnel-les de la politique de la ville et habitant-es des quartiers en difficulté ont été invité-es sur les nombreuses actions mises en œuvre dans ces quartiers.

Le public était large et varié, puisqu’on comptait plus de 200 participant-es élu-es, professionnel-les de la politique de la ville, opérateurs associatifs et conseillers citoyens.

La matinée, articulée autour de présentations de chercheurs et de praticiens, a permis de saisir la politique de la ville sous un angle historique. Ces échanges ont permis à la fois de revenir sur les mécanismes qui ont amené à un discours incriminant la politique de la ville, d’analyser les différents objectifs qui l’ont structurée et d’interroger les points sensibles et les marges de progrès de cette politique socio-urbaine.

L’après-midi, les praticiens se sont penchés sur la question de leur posture professionnelle, tandis que les conseillers citoyens ont pu échanger sur les thèmes forts de la politique de la ville (santé, éducation, insertion, cadre de vie, développement économique, sports et citoyenneté, mobilité) sous la forme d’un world café convivial.

La journée s'est conclue avec les restitutions des échanges par les conseillers. L’occasion de partager des éléments de réflexion et des idées d’actions pour soutenir une participation de toutes et tous à la politique de la ville.

Car au final, « la politique de la ville, ce sont les habitant-es qui en parlent le mieux ».

 

Programme

8h30 - 9h30 : accueil des participant-e-s et accueil café

9h30 - 9h45 : ouverture par :
> Rudy Elegeest, maire de Mons-en Baroeul,
> Milouda Ala, présidente de l’IREV
> Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord

9h45 - 11h00 : « Changer de regard sur la politique de la ville »
Table ronde et temps d’échanges avec la salle (avec Thomas Kirszbaum, sociologue, chercheur associé à l’Institut des sciences sociales du politique, Thibault Tellier, historien, professeur, Institut d’études politiques de Rennes, Yoan Miot, géographe, maître de conférences, Université Paris-Est Marne-la-Vallée)

11h00 - 11h10 : pause

11h10 - 12h50 : « La nouvelle politique de la ville éclairée par 40 ans d’enseignements »
Présentations et temps d’échanges avec la salle (avec Thomas Kirszbaum, sociologue, chercheur associé à l’Institut des sciences sociales du politique, Marion Carrel, sociologue, maître de conférences, Université de Lille 3, Sandrine Vallet, CCAS de Hem, directrice-adjointe du pôle cohésion sociale, Jonathan Larivière, ville d’Hazebrouck, responsable politique de la ville)

12h50 - 14h15 : déjeuner sur place
La restauration était assurée par des établissements implantés en quartier prioritaire ou oeuvrant dans le domaine de l’insertion et de l’économie sociale et solidaire.

14h15 - 16h15 : projection du film « 40 ans de politique de la ville dans le Nord : ce sont les habitant-es qui en parlent le mieux » et ateliers à destination des conseillers citoyens d’une part et des praticiens de la politique de la ville d’autre part

16h15 - 16h40 : restitution par les conseillers citoyens volontaires participants aux ateliers

16h40 - 16h50 : restitution par Delphine Revillon, présidente de l’Effervescence des Marques, grande témoin de cette journée

16h50 - 17h : clôture par Sophie Elizéon, préfète déléguée pour l'égalité des chances