Mémoire - Cérémonie commémorative du 98e anniversaire de l’armistice de 1918

Mis à jour le 13/11/2016
Mémoire - Cérémonie commémorative du 98e anniversaire de l’armistice de 1918

La cérémonie commémorative du 98e anniversaire de l’armistice de 1918 s’est déroulée sous la présidence de Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, le vendredi 11 novembre 2016, devant le Monument aux morts - place Rihour à Lille.

Les autorités civiles et militaires du département et les représentants des associations d’anciens combattants et patriotiques ont participé à cette commémoration de la victoire et de la paix mais aussi d’hommage à tous les morts pour la France de la Grande Guerre à nos jours.

Les autorités militaires ont procédé à cette occasion à la décoration de 6 militaires.

Un ancien combattant et un enfant ont procédé au ravivage de la flamme du souvenir.

Victor Blanquart, vice–président du conseil départemental de l’ONAC-VG, président départemental de l’Union nationale des combattants a lu l’ordre du jour du Maréchal Foch et Bernard Leclercq, président des ACP-CATM et TOE du Nord, le message de l’Union française des associations de combattants  et de victimes de guerre (UFAC).

Le préfet du Nord a lu le message de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, auprès du ministre de la Défense :

« Le 11 novembre 1918 annonçait la fin des combats que personne n’osait plus espérer. Cette date mettait fin au long cortège de morts, de blessés, de mutilés, de traumatisés, de veuves et d’orphelins qui accompagnait la Grande Guerre depuis plus de quatre ans. Le Centenaire du premier conflit mondial est l’occasion pour les Françaises et les Français de commémorer cette journée avec une émotion particulière, tant cette histoire est liée pour chacune et chacun d'entre nous à une histoire familiale.

Commémorer le 11 novembre, c’est répondre à la nécessité du souvenir, de l’hommage aux morts et de l’expression de notre reconnaissance.

L’année mémorielle 2017 en sera une nouvelle occasion alors que nous nous apprêtons à commémorer l’offensive du Chemin des Dames, à témoigner notre amitié aux Etats-Unis, entrés en guerre le 6 avril 1917, et aux Canadiens qui se sont illustrés dans la prise de Vimy le 9 avril de cette même année.

Commémorer le 11 novembre, c’est aussi comprendre les droits des anciens combattants hérités de cette guerre et l’indispensable structure d’aide, de soutien et d’accompagnement.

Créé dans l’urgence des combats en 1916, l’Office national des mutilés et réformés qui deviendra l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre et dont nous célébrons le centenaire cette année, remplit toujours, un siècle plus tard, ses missions historiques de reconnaissance, de solidarité et de réparation au profit de toutes les générations combattantes, de la Seconde Guerre mondiale aux opérations extérieures, en passant par les soldats engagés en Indochine et en Afrique du Nord.

Soucieux de pérenniser et d’inscrire dans la pierre l’hommage rendu chaque 11 novembre aux Morts pour la France dans les théâtres extérieurs, le Président de la République a décidé qu’un monument, dont les travaux seront lancés en 2017 à Paris, sera dédié à ces femmes et ces hommes qui ont payé de leur vie leur engagement pour la défense de notre pays et de ses valeurs. Ce futur Haut-lieu de la mémoire nationale entend témoigner à la jeune génération combattante la reconnaissance éternelle de la Nation et rappeler aux Françaises et Français que la liberté dont ils jouissent est aussi due à l’engagement de ces femmes et de ces hommes qui, jusqu’au sacrifice de leur vie, sont prêts à la défendre.

Veillons à ce qu’aucun de nos enfants ne l’ignore en poursuivant l’indispensable travail de mémoire. »

Au terme du dépôt de gerbes et de la minute de silence, 20 élèves de la classe de CM2 de l’école Boufflers ont chanté les 3 premiers couplets de la Marseillaise.

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