Cohésion - Installation du comité de pilotage régional pour le déploiement du service national universel (SNU) en préfecture de région Hauts-de-France

Mis à jour le 27/12/2019

Mardi 17 décembre 2019, le comité de pilotage régional pour le déploiement du service national universel en Hauts-de-France a été installé, sous la présidence de Jean-Christophe Bouvier, préfet délégué à la défense et à la sécurité. Il a réuni plus de 40 institutions et services régionaux ainsi que les représentants du monde associatif (éducation populaire et du sport). Les grands principes du service national universel (SNU) voulu par le président de la République ont été exposés ainsi que les objectifs de déploiements pour 2020.

Le SNU est un projet d’émancipation et d’engagement des jeunes

Le SNU est un projet d’émancipation et d’engagement des jeunes, complémentaire de l’instruction obligatoire. Il contribue à assurer auprès des jeunes, par le biais de l’engagement, la transmission des valeurs de la République, un accompagnement vers l’insertion sociale et professionnelle et une consolidation de la cohésion territoriale et nationale. Plateforme de politiques publiques à caractère interministérielle, il est porté par le ministère de l’Education nationale et de la jeunesse.

Après une phase d’information large, le SNU se déroule en trois étapes : un séjour de cohésion de 12 jours dans l’année des 16 ans, l’accomplissement dans le département de résidence d’une mission d’intérêt général de 15 jours en une fois ou fractionnée et  un temps d’engagement s’appuyant sur les différents dispositifs existants.

30 000 jeunes concernés en 2020

En 2019, environ 2 000 jeunes volontaires ont été accueillis dans les 13 départements préfigurateurs. En 2020, le dispositif est étendu à l’ensemble des départements et aux territoires d’outre-mer et concernera environ 30 000 jeunes.

Ainsi, la région Hauts-de-France accueillera au mois de juin plus de 1500 jeunes venant des autres régions. Par la suite, il s’agira de proposer environ 2500 missions d’intérêt général pour les jeunes de la région qui auront effectué leur séjour hors région.

L’extension du dispositif s’appuie sur une coordination à l’échelle régionale et une mise en œuvre à l’échelle départementale. La coordination régionale est confiée conjointement au Préfet de région, qui préside le comité de pilotage régional, et au Recteur de région académique.

Dans la dynamique de la réforme de l’organisation territoriale de l’État (OTE), c’est le préfigurateur de la future délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et au sport (DRAJES) qui est chargé, en lien étroit avec les équipes départementales, de la mobilisation et de l’articulation des services régionaux de l’État et des autres institutions de niveau régional concourant au SNU, notamment la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale , la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, l’agence régionale de la santé, le commandement interarmées de zone de défense et de sécurité, l’association régionale des missions locales, le réseau de la politique de la ville, les collectivités, les acteurs associatifs.

Faire émerger un « esprit » SNU

Au-delà de la mise en place des conditions de réalisation des séjours de cohésion et des missions d’intérêt général, c’est bien l’émergence d’un « esprit » SNU qui est visée à partir des cultures d’action vers les jeunes de l’éducation populaire, des armées et de l’éducation nationale. 

La mobilisation exceptionnelle des acteurs institutionnels et associatifs des Hauts-de-France pour ce premier comité de pilotage illustre la volonté de tous de s’appuyer sur le service national universel pour renforcer l’accompagnement des jeunes et leur permettre de prendre pleinement leur place dans une société… de l’engagement.