Infrastructures fluviales - Déplacement d'Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des transports à Jeumont

Mis à jour le 09/11/2015

Alain Vidalies s’est rendu à Jeumont, au bord de la Sambre. Il a évoqué les perspectives de développement autour de cette voie d’eau stratégique pour la future grande région Nord - Pas-de-Calais Picardie. Il a rencontré les acteurs de VNF et les élus locaux, mobilisés pour réactiver le trafic fluvial sur cet axe.

La réouverture du canal de la Sambre à l’Oise 
 
Fermé en 2006 pour des raisons de sécurité, le Gouvernement a donné mandat à Voies Navigables de France (VNF) et au préfet coordonateur de bassins en 2013, pour remettre le projet du canal de la Sambre à l’Oise en marche, et proposer une collaboration partagée à part égale avec les collectivités territoriales.
 
Pour ce projet symbole de la future grande région, les dépenses d’investissements, à hauteur de 12 millions d’euros, ont été inscrites au CPER 2015-2020, pour la remise en état des ouvrages.
 
Un projet de convention fixant le plan de financement a fait l’objet d’une déclaration commune signée le 19 juin 2015 entre les dirigeants de VNF et les collectivités locales traversées par la Sambre et le Canal de la Sambre à l’Oise.
 
Alain Vidalies a annoncé que le projet de convention de financement sera proposé à l’approbation du prochain Conseil d’administration de VNF, le 26 novembre prochain. C’est ainsi une nouvelle étape essentielle vers la signature de la convention pour la réouverture prochaine du Canal.
 
Par ailleurs, le projet de développement de la Sambre est essentiel car il appartient au réseau Seine-Escaut, dont l’épine dorsale est constituée par le Canal Seine-Nord Europe.
 
Plan de 100 millions pour 150 chantiers : 6,5 millions d’euros investis par VNF dans le Nord - Pas-de-Calais pour des chantiers de sécurisation d’ouvrages. Ce sont 5 millions d’euros investis en 2015 pour la sécurisation de 2 000 m de berges, 1 million d’euros pour financer la mise en conformité électrique des écluses sur l’Escault et 450 000 euros pour des barrages plus fiables sur la Scarpe.