Coopération transfrontalière - Comité stratégique franco-belge

Mis à jour le 14/12/2015
Coopération transfrontalière - Comité stratégique franco-belge

Jean-François Cordet, préfet de la région Nord - Pas-de-Calais, a coprésidé avec Carl Decaluwe, gouverneur de la Flandre Occidentale, Luc Van Ausloos, représentant du procureur général près la Cour d’appel de Mons et Chantal Berger, représentante de la procureure générale près la Cour d’appel de Douai, le comité stratégique franco-belge, le jeudi 10 décembre 2015, en présence de Claude-France Arnould, ambassadeur de France auprès du Royaume de Belgique.

Le comité stratégique franco-belge a été crée par l’accord de Tournai de 2001. Il a pour but de renforcer la coopération policière et douanière entre les deux pays, d’en déterminer les orientations, et de veiller à leur mise en œuvre. Le comité se réunit alternativement en Belgique et en France.

Les discussions ont été marquées par la récente mise en application de l’accord Tournai II au terme de plusieurs années de discussion, de travail et de coopération entre les deux Etats.

Les bilans d’activité des groupes de travail ont été présentés à l’occasion de ce comité stratégique, et les orientations stratégiques ont été fixées pour cette structure qui rassemble tous les services concernés par la coopération transfrontalière.

L’activité au cours de l’année 2015 a été marquée par l’avènement de nouveaux défis sécuritaires : la menace terroriste qui doit amener la France et la Belgique à réévaluer les capacités à coopérer et à partager le renseignement utile, mais aussi dans un autre domaine la lutte contre les réseaux clandestins d’immigration qui affectent la côte belge et le nord du littoral français.

Par ailleurs, le renforcement des dispositifs de sécurité et le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières ont été évoqués à la suite des attaques terroristes des mois de janvier et de novembre sur le territoire français. Il a été rappelé qu’au cours de ces opérations, la France a pu compter une nouvelle fois sur l’appui de la Belgique, qui a épaulé les services français notamment lors des contrôles routiers, ferroviaires et des patrouilles mixtes.