Cérémonie commémorative de l’abolition de l’esclavage, à Lille, le 10 mai 2021

Mis à jour le 17/05/2021

Johanna BUCHTER, sous-préfète pour Roubaix, représentant Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, a présidé la cérémonie qui s’est déroulée à Lille ce lundi 10 mai 2021 à 18 heures, sur le parvis des droits de l’Homme situé place de la République, à l’occasion de la commémoration nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition.

Les autorités civiles du département et les représentants des associations œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme et de la lutte contre les discriminations étaient présents à cette commémoration.

Catherine MORELLE-SAMPOL, adjointe au Maire déléguée à la Politique Mémorielle, ainsi que Fatima KONE, chargée de mission Citoyenneté au Centre Régional de Documentation et d’Information pour le Développement et la Solidarité Internationale au nom du Collectif 10 mai étaient présentes à cette commémoration. Lors de la cérémonie, Marco, membre du Collectif 10 mai, a interprété un Slam intitulé «On a slamé sur la lune ».

En clôture de cérémonie, la sous-préfète pour Roubaix, Johanna BUCHTER, a repris les propos de Victor Schoelcher rédacteur du décret d’abolition de l’esclavage. « La liberté d’un Homme est une parcelle de la liberté universelle, vous ne pouvez toucher à l’une sans tout compromettre à la fois ». Elle a clôturé son discours en réaffirmant la volonté stricte de la République et de la Région de « défendre la liberté et l’absolue dignité de chaque être humain ».

La cérémonie s’est achevée par un dépôt de gerbes par les autorités présentes notamment Jérôme PIANEZZA, conseiller municipal délégué à la Lutte contre les Discriminations, suivi d’une minute de silence, puis de l’interprétation d’un chant par l’association « Gospel on You ».

Pour rappel, c’est en 2006 que Jacques Chirac avait acté cette journée comme journée de commémoration, sur proposition du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, aujourd’hui remplacé par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, comme journée de commémoration.

Cette année, la commémoration fut particulière, elle marquait les 20 ans de la « loi Taubira », qui en 2001 avait déclaré la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité, adoptée à l’unanimité à l’époque par l’Assemblée Nationale et le Sénat.