Carnaval de Dunkerque - Les services de l’Etat mobilisés pour la sécurité du carnaval

Mis à jour le 27/02/2017

Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat, répondant favorablement à l'invitation de Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, s'est déplacée dans la cité de Jean Bart le jour de la bande des Pêcheurs, rejointe par Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Les ministres ont pu apprécier l'ambiance si particulière qui anime la ville durant les Trois Joyeuses et ressentir l'esprit si particulier de ce carnaval atypique.

Afin de sécuriser le carnaval de Dunkerque le dimanche 26 février 2017, Eric Etienne, sous-préfet de Dunkerque, compte tenu de l'ampleur de l'évènement, a coordonné en amont de la bande des Pêcheurs ainsi que durant toute le journée du carnaval la mise en place des forces de sécurité.
 
Ces mesures exceptionnelles, que Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, a souhaité renforcer cette année, ont été déployées en ville, en périphérie de la ville et à la frontière belge.
 
A titre préventif, les riverains du parcours emprunté par la bande, ont été sensibilisés à observer la plus grande vigilance dans un contexte général particulièrement sensible.
 
Plus de 400 personnels des forces de sécurité ont été mobilisés tout au long de la journée : la police nationale, dont des équipes cynophiles, des policiers à cheval et des unités de forces mobiles, la gendarmerie nationale, le service de déminage, les militaires du dispositif Sentinelle, ainsi qu’un hélicoptère survolant régulièrement le zone, ont assuré la protection des participants et du public.
 
La police municipale et plus de cent agents de sécurité répartis en ville et à la mairie sont venus en appui des effectifs en place.
 
Par ailleurs, des caméras de vidéo-protection ont été déployées par les Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) en complément des caméras de la ville, soit en tout 25 caméras, avec projection sur un mur d'écrans au poste de commandement (PC) opérationnel installé en sous-préfecture, venant compléter la surveillance du périmètre concerné.
 
Les sapeurs-pompiers, la Croix Rouge, les secouristes et les personnels du Centre hospitalier de Dunkerque sont venus très utilement compléter cette mobilisation des services.
 
Aucun incident majeur n'a été relevé.
 
Michel Lalande adresse ses sincères remerciements à toutes celles et tous ceux qui se sont impliqués dans le dispositif de sécurité mis en place pour assurer le bon déroulement du carnaval de Dunkerque.
 
Depuis les attentats de 2015 et a fortiori depuis ceux de l’été 2016, les organisations impliquant de grands rassemblements de population nécessitent un examen tout particulièrement vigilant au regard des questions de sécurité. Depuis l’an dernier, le carnaval de Dunkerque, comme les principaux autres, n’échappe pas à cette vigilance qui, le plus souvent, s’exerce dans le cadre de la recherche d’une co-construction entre l’Etat et les maires. Si la grande Braderie de Lille a dû, en plein accord avec le maire de la ville, être annulée, il n’en a pas été question s’agissant du préfet du Nord vis à vis du carnaval de Dunkerque. Il n’y a en effet aucune commune mesure entre les enjeux de sécurité de la braderie qui attire plus de 2 millions de visiteurs et 10 000 exposants sur plus de 100 km d’étals et le carnaval de Dunkerque qui réunit 40 000 personnes dans un périmètre bien circonscrit.
 
Le préfet se réjouit du travail de préparation extrêmement rigoureux à l’occasion de cette manifestation. Alors que le carnaval de Dunkerque se poursuit ces lundi et mardi et la saison carnavalesque jusque mi-mars, le préfet rappelle aux organisateurs l’impérieuse nécessité de mettre en œuvre les consignes pour assurer la sécurité du public (filtrage, palpations, fouille de sacs, signalement des comportements suspects…).
 
Dans un contexte de menace très élevée, le préfet rappelle que l’ensemble des manifestations, en particulier celles organisées sur la voie publique, les lieux touristiques, culturels et de forte affluence sont concernés par la prise en compte du risque terroriste et la nécessité de déployer un dispositif adapté en termes de sécurité publique et de sécurité civile avec une vigilance renouvelée ainsi que des contrôles renforcés par les personnes qui en ont la responsabilité. Il appartient à chaque maire et organisateur, au cas par cas, d’arrêter les mesures les plus adaptées au vu du contexte local. Les services de sécurité et de secours sous l’autorité des sous-préfets d’arrondissement sont à la disposition des organisateurs pour évoquer les dispositions à retenir. Les forces de sécurité intérieure, policiers, gendarmes et militaires de l’opération Sentinelle, sont mobilisées, dans leur mission de protection des populations, en complément des dispositifs mis en place par les organisateurs.