Inauguration de la nouvelle caserne de gendarmerie de Fourmies le 9 avril 2015

Mis à jour le 03/07/2015
Inauguration de la caserne de Fournies © Sous-préfecture d'Avesnes-sur-Helpe

La nouvelle brigade territoriale autonome (BTA) de Fourmies a été inaugurée jeudi 9 avril 2015 par Virginie Klès, sous-préfète d'Avesnes-sur-Helpe, le général Nicolas Géraud, commandant la région de gendarmerie du Nord – Pas-de-Calais, le colonel Jude Vinot, commandant le groupement de gendarmerie départementale du Nord, Mickaël Hiraux, maire de Fourmies et Jean-Francis Créon, procureur de la République près le TGI Tribunaux de grande instance d'Avesnes-sur-Helpe, en présence des militaires de la compagnie de gendarmerie d'Avesnes-sur-Helpe et des élus locaux.

Suite à la reprise, le 26 avril 2011, de la circonscription de sécurité publique (CSP) de Fourmies par la gendarmerie nationale, les communes de Fourmies, Anor et Wignehies sont en zone gendarmerie.

La plus grande caserne de gendarmerie du Nord

Les militaires de la BTA de Fourmies, jusqu’à présent hébergés dans le parc privé, occupent la nouvelle caserne depuis le 5 mai 2014 (sa livraison a eu lieu le 30 avril 2014). Celle-ci comprend 36 militaires : 1 officier, 30 sous-officiers et 5 gendarmes adjoints volontaires. Elle est dirigée par le lieutenant Xavier Champain.

Les bâtiments, qui se situent sur une emprise de 15 500m², sont organisés en deux ensembles distincts : les locaux de services (bureaux de l’unité, espaces d’accueil, logements des gendarmes adjoints volontaires, cellules de garde à vue et garages) et les logements individuels regroupés en 7 lots séparés pour 31 habitations.

Construite dans le cadre d’un partenariat entre l’État et l’Office Public Habitat de la ville de Fourmies « Fourmies Habitat », qui en est propriétaire, elle aura coûté près de 9 millions d’euros. La conduite des travaux a été menée par le groupe ADIM Nord-Picardie pour le compte de Vinci Construction.

Un hommage à un gendarme résistant

La BTA de Fourmies porte désormais le nom de « caserne du Maréchal des logis-chef Augustin Derly », en hommage à cet ancien commandant de brigade de gendarmerie de Fourmies, qui s’est illustré durant la Seconde Guerre mondiale par des faits de résistance avant de succomber sous les balles allemandes le 2 septembre 1944, jour de la libération de Fourmies.

Né le 28 février 1897 à Rocquigny dans le Pas-de-Calais, Augustin Derly a été gendarme au sein de la légion de gendarmerie des Flandres (compagnie du Nord). Il a été nommé en 1938, commandant de brigade à la brigade de gendarmerie de Fourmies. Au cours de la seconde guerre mondiale, il a servi d’interprète auprès des autorités allemandes car il savait parler allemand. Parallèlement, il s’est engagé, dès le début du conflit, au sein de la Résistance (il a servi très tôt dans les forces françaises de l’intérieur).

Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, il fût grièvement blessé lors d’une altercation avec un groupe de soldats allemands retranchés place Clavon à Fourmies. N’ayant pu être secouru, il succombera à ses blessures.

Le Maréchal des logis-chef Derly a été décoré de la médaille militaire (à titre normal) le 17 décembre 1933. Il a été promu Chevalier de l’ordre de la légion d’honneur et décoré de la croix de guerre 1939-1945 avec palme, à titre posthume, le 8 mars 1945.

La petite-fille d’Augustin Derly a participé à la cérémonie.

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Plaque commémorative à la caserne de Fourmies en hommage au Maréchal des logis-chef Augustin Derly © Sous-préfecture d'Avesnes-sur-Helpe

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Le colonel Jude Vinot, le général Nicolas Géraud, Virginie Klès, sous-préfète d'Avesnes-sur-Helpe et Mickaël Hiraux, maire de Fourmies © Sous-préfecture d'Avesnes-sur-Helpe

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La levée des couleurs © Sous-préfecture d'Avesnes-sur-Helpe

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Le général Géraud passant les troupes en revue © Sous-préfecture d'Avesnes-sur-Helpe

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L'hommage rendu au Maréchal des logis-chef Augustin Derly, devant sa plaque commémorative © Sous-préfecture d'Avesnes-sur-Helpe