Enseignement militaire - La préfecture accueille des officiers stagiaires de l'école de guerre

Mis à jour le 31/10/2017

Du 23 au 26 octobre 2017, la préfecture a accueilli 20 stagiaires de l’école de guerre afin de leur présenter les services dédiés à la sécurité.

L’École de Guerre située à Paris a vocation à préparer les officiers supérieurs des armées françaises. Environ 150 à 200 officiers supérieurs la rejoignent chaque année au terme d’un processus particulièrement sélectif. Ils ont tous assumé avec succès au cours d’une première partie de carrière des responsabilités opérationnelles et de commandement au sein de leur armée d’appartenance. Issus de l’armée de Terre, de la Marine nationale, de l’armée de l’Air, des différentes directions ou services ou encore de la Gendarmerie nationale, ils sont riches d’une expertise et d’une expérience d’une quinzaine d’années à la tête de leurs unités et sur les théâtres d’opérations où ils ont été déployés.

Le lundi 23 octobre 2017, Philippe Malizard, directeur de cabinet du préfet des Hauts-de-France, leur a présenté les missions principales de son service qui a organisé, à titre d’exemple, 140 déplacements ministériels sur le département en 2017.

Depuis les attentats de 2015, le cabinet connaît une montée en puissance de ses activités liées à la lutte contre la délinquance ou contre le terrorisme. Cela nécessite une coopération accrue entre l’ensemble des services dédiés à la sécurité. Néanmoins, il s’est réjoui de la réussite de l’édition 2017 de la Braderie de Lille qui a permis d’accentuer la collaboration locale de l’ensemble des acteurs institutionnels.

Il a également insisté sur la sécurité routière dans un contexte de retour des comportements à risque, 1 décès sur 10 étant dû à la consommation de produits stupéfiants.

Les officiers ont également effectué durant 4 jours de nombreuses visites relatives à leur champ de compétences comme le groupement de Gendarmerie départemental ou l’hôtel de Police mais également, le centre pénitentiaire de Loos-Sequedin, le centre de coopération policière et douanière (CCPD) de Tournai ou la préfecture de Zone.

Ce jeudi 26 octobre 2017, ils ont été accueillis au sein de l’état-major interministériel de la zone Nord (EMIZ) par le contrôleur général Philippe Bizet.

Dans le département du Nord, département chef-lieu de la région et chef-lieu de la zone, le préfet est en même temps, préfet de la région Hauts-de-France et préfet de la zone de défense Nord. Il est l’interlocuteur privilégié des autorités nationales, départementales, locales dans la gestion des événements qu’ils soient d’origine naturelle, technologique ou autre et des crises éventuelles qui pourraient en découler.

L’EMIZ est une structure interministérielle au sein de la préfecture de zone de défense et de sécurité. En liaison permanente avec les préfets de département et sous l’autorité du préfet de zone de défense et de sécurité, Michel Lalande, et du préfet délégué pour la défense et la sécurité, Jean-Christophe Bouvier, il assure des missions de coordination et d’appui dans le domaine spécifique de la sécurité nationale.

Le centre opérationnel zonal (COZ), au sein de l’EMIZ, est également chargé d’assurer une veille opérationnelle permanente dont les principales attributions sont de recueillir et transmettre l’information au profit des hautes instances de l’État et des départements de la zone de défense Nord, d’organiser les colonnes de secours et de coordonner la distribution des moyens de secours.

Le colonel Bizet a mis en avant l’originalité de la zone Nord parcourue par de multiples flux à l’exemple du tunnel sous la Manche qui recense 31 millions de passagers par an ou de l’autoroute A1 qui traverse 2 régions et 6 départements. Il a insisté sur la nécessité de coordonner l’ensemble des acteurs « qu’il est important de faire adhérer aux choix établis de façon à ce que le plan d’intervention soit valide et validé ».

En effet, dans un contexte de renforcement des impératifs de sécurité, il a insisté sur l’interdépendance des différents services intervenants et la nécessité d’établir une stratégie adaptée en prenant en compte les contraintes de chaque acteur.