Visite officielle - Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, salue la mobilisation des services pour la mise à l'abri des migrants à Grande-Synthe

Mis à jour le 24/10/2018

Le 23 octobre 2018, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, s'est rendu à Dunkerque et à Grande-Synthe. Aux cotés du préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, Michel Lalande, il a salué la mobilisation exemplaire des policiers, gendarmes et agents de l’État qui ont procédé à la mise à l’abri des personnes migrantes, basée à Grande-Synthe, vers des structures adaptées où leur situation administrative est examinée.  Le ministre a tenu a rappelé que " Partout où des campements comme celui de Grande-Synthe se constitueront, nous déploierons des moyens pour procéder à leur évacuation. Tout comme nous renforcerons la lutte contre les réseaux de passeurs qui prospèrent sur l’exil et la misère".

Sous l’autorité du préfet, une opération de mise à l'abri des personnes migrantes basées à Grande-Synthe a démarré à 8h00 ce 23 octobre 2018. Cette opération à caractère humanitaire a permis de conduire vers des structures adaptées ces personnes dont les plus vulnérables en famille. Elle s’inscrit dans le cadre de l’ordonnance d’évacuation rendue en référé, à la demande du maire de Grande Synthe, par le tribunal de grande instance de Dunkerque le 11 octobre 2018.
 
Cette opération visait un double objectif :
 
- d’une part, fournir aux personnes migrantes des conditions de vie dignes et respectueuses des droits fondamentaux ;
- d’autre part, enrayer les trafics d’êtres humains dans ces campements où les filières de passeurs sont actives.

Au total, près de 1 300 personnes ont été prises en charge et mises à l’abri dans des structures d’hébergement réparties dans l’ensemble de la région des Hauts-de-France et des régions périphériques (Normandie, Ile-de-France et Grand Est)
 
Par cette opération, l’État  réaffirme que le passage vers le Royaume-Uni n’est pas une simple formalité que les filières de passeur peuvent commercialiser dans les itinéraires qu’ils proposent. Les pouvoirs publics français mettent tout en œuvre pour enrayer ces trafics et, lorsque des individus parviennent à effectuer la traversée, le Royaume-Uni se charge de les expulser de son territoire ainsi que cela été le cas pour 20 personnes la semaine précédente.
 
Derrière ce signal de fermeté, l’État souhaite faire savoir que le littoral dunkerquois ne saurait en aucun cas constituer une enclave mafieuse aux mains des passeurs kurdes. Il est inconcevable de faire ainsi supporter aux contribuables français l’entretien de ces activités criminelles.
 
L’asile est ouvert aux personnes qui le souhaitent et dans le respect des règles qui encadrent le droit au séjour des étrangers en France. Dans la région Hauts-de-France comme partout sur le territoire national, l’État consacre des moyens importants à cet effet.