Aménagement - Séminaire de lancement de la révision du Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) : l'avenir du Cambrésis en débats

Mis à jour le 18/11/2019

Raymond Yeddou, sous-préfet de Cambrai, a participé au séminaire de lancement de la révision du Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) du Cambrésis en présence de l'ensemble des maires de l'arrondissement, des partenaires associatifs chargés de réfléchir aux enjeux territoriaux de demain et du bureau d'étude qui porte la méthodologie de cette démarche.

Grands projets, développement économique, habitat, renouvellement urbain, attractivité territoriale, environnement (trame verte et bleue), autant de sujets majeurs abordés par ce schéma. L'occasion pour le sous-préfet d'insister sur l'intérêt de cet outil qualitatif, véritable document porteur d'une vision partagée et transversale. Le pays du Cambrésis dispose d'une base solide pour continuer de faire du SCOT un instrument utile pour l'accompagnement des projets locaux et permettra au territoire d'affirmer ses ambitions et de soutenir un développement équilibré au service du développement durable.

Les schémas de cohérence territoriale (SCoT) sont des documents de planification stratégique à long terme (environ 20 ans), à l’échelle intercommunale, créés par la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) en décembre 2000.

Le périmètre du SCOT est à l’échelle d’une aire urbaine, d’un grand bassin de vie ou d’un bassin d’emploi. Il est piloté par un syndicat mixte, un pôle d’équilibre territorial et rural (PETR), un pôle métropolitain, un parc naturel régional, ou un EPCI.

Le SCoT est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques sectorielles, notamment celles centrées sur les questions d’organisation de l’espace et d’urbanisme, d’habitat, de mobilités, d’aménagement commercial, d’environnement...

Le SCOT doit respecter les principes du développement durable :

  • principe d’équilibre entre le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural et la préservation des espaces naturels et des paysages ;
  • principe de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale ;
  • principe de respect de l’environnement, comme les corridors écologiques.

Il permet d’établir un projet de territoire qui anticipe les conséquences du dérèglement climatique, et les transitions écologique, énergétique, démographique, numérique...