Eric Dupond-Moretti à l’école nationale de la protection judiciaire de la jeunesse à Roubaix

Mis à jour le 17/03/2023

Mardi 14 mars, Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, accompagné de Sonia Hasni, sous-préfète de l'arrondissement, s'est rendu à l’école nationale de la protection judiciaire de la jeunesse à Roubaix.

Le Garde des Sceaux s'est rendu à l'école nationale de la protection judiciaire (ENPJJ) afin de prononcer son discours de bienvenue aux 153 nouveaux élèves, futurs éducateurs.

Il a ainsi renouvelé sa confiance et son soutien aux élèves, au directeur de l'école et aux équipes pédagogiques, ainsi que son engagement à « valoriser les emplois de la PJJ et à soutenir les agents".

Il a de nouveau remercié l'ensemble des acteurs pour leur engagement pour et auprès de la jeunesse et a ainsi rappelé la réforme de la justice pénale des mineurs accélérant les jugements et qui privilégie leur prise en charge et l'éducation à la détention.

Le Garde des Sceaux a salué le savoir-faire de cette école, connue et reconnue par les autres partenaires, institutions ou associations, notamment en ce qui concerne la prise en charge des mineurs ou de jeunes majeurs en situation complexe. C'est "un formidable lieu d'échanges" pour les professionnels de la protection de l'enfance, de l'enfance en danger et de l'enfance délinquante. L'ENPJJ est une école professionnelle de mise en pratique, une école de transmission des savoirs, du savoir-faire et du savoir être avec les mineurs en difficulté.

Des "saints-civiles"

« Vous êtes, mesdames et messieurs, des saints civils », a déclaré le ministre de la Justice à ces futurs professionnels avant de réaffirmer toute son admiration pour le travail exercé au quotidien par les éducateurs de la PJJ. Travail reposant désormais depuis le 30 septembre 2021 sur le Code de la justice pénale des mineurs (CJPM) en remplacement de l’ordonnance de 1945.

C'est en prononçant les paroles de Victor Hugo qu'Eric Dupond-Moretti a conclu son allocution : « Il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs." En poursuivant avec ces mots encourageants pour les futurs éducateurs : "Soyez alors les bons cultivateurs pour les enfants de notre pays qui vous attendent et qui ont besoin de vous (...) Ce savoir-faire PJJ, vous l'apprenez et vous le perfectionnerez".

Plus d'informations sur :  https://www.enpjj.justice.fr/