Les radars

Retrouvez dans cette rubrique les informations relatives aux radars dans le département du Nord.

Les dates clés du contrôle automatisé
 
 - 27 octobre 2003 : premier radar « vitesse fixe » inauguré à la Ville du Bois dans l’Essonne sur la RN 20
 - octobre 2003 : mise en service des 2 premiers radars dans le Nord sur l’A1 à Lesquin et Fâches
 - avril 2010 : mise en service des 4 premiers radars feux rouges dans l’agglomération lilloise
 - avril 2012 : mise en service du premier radar "discriminant", permettant de différencier les véhicules légers et les véhicules lourds (poids lourds et autocars)dans le Nord sur l'A25 à hauteur de la commune d'Ennetières en Weppes
 - novembre 2012 : mise en service du premier radar de franchissement de passage à niveau à Hondeghem
 - avril 2013 : mise en service du premier radar « mobile de nouvelle génération », également appelé équipement de terrain mobile (ETM) embarqué à bord d'une voiture banalisée
 - septembre 2013 : mise en service des premiers radars tronçon sur l'A27, contrôlant chacun la vitesse moyenne des usagers sur une portion d'autoroute de 5,2 km limitée à 130 km/h
 - 7 novembre 2013 : fin de l’impunité des conducteurs de véhicule immatriculé à l’étranger dans l’Union européenne
 - 36 radars fixes et 36 radars feux rouges en service en 2013
 
 Un constat
 
 Un trop grand nombre de conducteurs n’hésite pas à commettre des infractions en jouant sur la probabilité de ne pas être contrôlé. 28 % des français reconnaissent ne pas respecter les limitations de vitesses (65 % sont des hommes).
 
 Plus on roule vite, plus les conséquences sont irréversibles., pour un gain de temps minime : en roulant à 140 km/h plutôt qu’à 130, on gagne 7 min sur 2h18 de trajet sur les 221 km de Lille-Paris.
 
 Les objectifs du déploiement du contrôle automatisé
 
 -  Accroître et améliorer les contrôles
 -  Permettre aux forces de l’ordre d’être plus présentes sur les routes pour assurer les contrôles des autres infractions
 -  Rendre la règle incontournable pour tous les usagers, en supprimant les possibilités d’indulgence
 -  Simplifier les procédures pour rendre la sanction plus rapide et plus pédagogique pour le conducteur en faute
 -  Instaurer une conduite apaisée.
 
 Les sites proposés pour l’implantation des radars sont le fruit d'une concertation entre la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) et les collectivités gestionnaires de voirie (conseils généraux, agglomérations, communes…) en tenant compte de l'accidentologie, des constats faits au quotidien par les forces de l'ordre et des contraintes techniques liées à l'installation des différents types de radars.
 
 Les chiffres des radars dans le Nord
 

 Les résultats
 
 Malgré l'augmentation du trafic routier, au cours des 10 dernières années, le nombre de personnes tuées sur les routes du Nord a été diminué de moitié : 169 morts en 2002, 81 en 2012. En 2013, 67 personnes ont perdu la vie sur les routes du Nord en 2013, ce qui représente une diminution de 17,3 % et 14 vies épargnées par rapport à l’année précédente.
 
 Avec les autres mesures de prévention (lutte contre l’alcoolémie, port de la ceinture, limitation de la vitesse), le déploiement des radars a contribué à modifier les comportements des conducteurs. Depuis 10 ans, la mise en service des radars fixes a permis de réduire la vitesse moyenne de 10 km/h. Et la baisse de la mortalité suit la baisse de la vitesse.
 
 Depuis leur installation, la Sécurité routière a constaté 66 % de morts en moins à proximité des radars.
 
 La sécurité routière, c’est l’affaire de tous
 
 L’évolution favorable constatée ces dernières années est le fruit d’une politique volontariste des services de l’Etat menée en collaboration avec les partenaires publics et associatifs. Cette politique s’appuie des actions de prévention et de formation mais également la dissuasion et la répression.
 
 Pour en savoir plus : http://www.securite-routiere.gouv.fr/connaitre-les-regles/les-radars