Réunion de la commission de suivi de site du centre de valorisation énergétique d’Halluin

Mis à jour le 06/10/2022
Amélie Puccinelli, secrétaire générale adjointe de la préfecture, a présidé, mardi 6 septembre 2022 la commission de suivi de site (CSS) du centre de valorisation énergétique (CVE) d’Halluin organisée par le bureau des procédures environnementales.

Le centre de valorisation énergétique d’Halluin a été mis en service en 2000, sous couvert de l’arrêté préfectoral d’autorisation du 17 décembre 1997. Il remplace l’ancien incinérateur d’Halluin, mis en service en 1967 et arrêté en 1998.

Le CVE traite 350 000 tonnes de déchets par an et alimente depuis la fin de l’année 2020, le réseau de chaleur. Ce dernier, long de 20 km, alimente en eau chaude 35 000 foyers et en électricité 20 000 foyers sur Lille, Roubaix et Tourcoing.

Une CSS est obligatoire pour les installations de déchets relevant de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Elle permet de présenter le bilan d'activité, le suivi environnemental effectué et les actions menées chaque année pour réduire les émissions dans l’air.

La CSS du CVE a créée le 12 juillet 2013. En raison de la crise sanitaire, elle n’a pas pu être réunie en 2020 et 2021.

Cinq collèges composent cette commission administrative : administration, collectivités territoriales, associations et riverains, entreprise et salariés.

Lors de la réunion, l’activité du site des années 2019 à 2021 a été présentée au regard :

  • du tonnage par typologie de déchets,
  • de l’électricité vendue et injectée dans le réseau RTE Réseau de transport d'électricité,
  • de l’alimentation du réseau de transport de chaleur urbain depuis en 2020,
  • du suivi environnemental et des mesures afférentes prises.

Il a été constaté que le site fait l’objet d’un suivi régulier de la part tant de l’entreprise que des services de l’État qui effectuent des visites de contrôles annoncées et inopinées. Les seuils réglementaires d’émission de polluants (dioxine, PCB, furanes et métaux lourds) ne sont pas dépassés.

Le maire d’Halluin a évoqué sa demande de mise en place d’un registre des cancers. L’agence régionale de santé a déjà mené une étude en 2019 sur le lymphome et les pathologies respiratoires qui n’avait pas démontré de surincidence sur le territoire d’Halluin par rapport à la moyenne départementale. Une réunion se tiendra le 29 septembre pour définir la méthodologie à retenir pour actualiser cette étude.