Mémoire - Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

Mis à jour le 13/05/2022
Camille Tubiana, préfète déléguée pour l'égalité des chances, a participé à Lille à la commémoration de la mémoire de l’esclavage, organisée ce 10 mai, journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.

Cette journée est l’occasion de célébrer l’engagement de tous ceux qui se sont battus pour l’abolition de l’esclavage. Camille Tubiana, préfète déléguée, a rappelé l’engagement de l’État à défendre la liberté et la dignité de chaque personne.

La France est le premier État et demeure le seul qui, à ce jour, ait déclaré la traite négrière et l'esclavage "crime contre l'humanité". Elle est également le seul État à avoir décrété une journée nationale de commémoration.

Que commémore-t-on le 10 mai de chaque année ?

Depuis 2006, le 10 mai marque la journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et leur abolition. Du XVe au XIXe siècles, plus de 11 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont été capturés en Afrique,transportés à travers l’Atlantique et réduits en esclavage pour travailler dans des conditions très dures au sein d'exploitations coloniales en Amérique.

La date du 10 mai fait référence à la date d’adoption par le Sénat du texte définitif de la loi Taubira du 21 mai 2001. Par cette loi, la République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques, aux Caraïbes et dans l'océan Indien contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité.