Un projet de développement durable : un canal vivant

Mis à jour le 28/05/2021

Le Canal Seine-Nord Europe a été conçu dans le respect des trois principaux axes du développement durable.

  • Aspect environnemental : Le projet est réalisé selon une démarche d’écoconception, pour limiter les impacts sur l’environnement et optimiser la performance environnementale du projet. Cette démarche se mesure à partir d’indicateurs précis (emprises sur les zones boisées, nombre d’espèces protégées, impact climatique…). L'ensemble des impacts seront réduits autant que possible et feront l'objet de compensations travaillées avec les territoires (voir les premiers travaux d’aménagements environnementaux à Bienville).
  • Aspects social et sociétal : développement de l’économie locale dont créations d'emplois locaux et mise en place de mesures d’insertion, respect et amélioration du cadre de vie (aménagements annexes et paysagers) : c'est la démarche Grand chantier.
  • Aspect économique : retombées économiques positives directes et indirectes, maîtrise du coût du projet.

 

Principales caractéristiques environnementales du projet :

• Préservation de la ressource en eau :
L’alimentation du canal provient de l’Oise et exclut tout prélèvement dans les nappes phréatiques. L’étanchéité du canal permet de limiter les besoins en eau. L’exploitation des écluses se fait en cycle fermé : l’eau nécessaire à l’utilisation des écluses est remontée par pompage entre les biefs. La préservation en périodes de basses-eaux (étiage) est assurée grâce à la mise en place de réserves en eau dans une retenue située à Allaines (Somme). Le projet est conçu de façon à ne pas avoir d'impact sur le niveau des crues. Sa conception – notamment la localisation de l’écluse de Montmacq et la réalisation d’un déversoir – permet même localement une baisse du niveau de l’Oise en crue sans incidence sur l’Oise aval ( pour en savoir plus, retrouvez l'actualité sur l'eau).
• Création d’un canal vivant :
Le projet comprend des aménagements écologiques spécifiques : 25 km de berges lagunées et 17 hectares d’annexes hydrauliques. Ils permettent le développement de différentes espèces animales et végétales et jouent le rôle de « poumon vert » du canal.

• Intégration paysagère : la conception des ouvrages respecte l’harmonie avec l’architecture des ouvrages existants.  Les caractéristiques architecturales et paysagères qui régiront la réalisation du canal tiennent compte des spécificités locales. Elles feront l’objet d’une concertation avec les populations.
• Limitation de l’empreinte énergétique du projet :
Les ouvrages ont été conçus pour que leur consommation d’énergie soit la plus faible possible. La conception du canal permet  des installations de production d’énergies renouvelables.

La gouvernance partenariale du projet

La Société du Canal Seine-Nord Europe, en tant que maître d’ouvrage, est responsable de la réalisation du projet. Elle associe étroitement l'Etat et les collectivités territoriales des Hauts-de-France. Le préfet de région Hauts-de-France et le président du conseil régional des Hauts-de-France sont les garants du partenariat étroit entre les acteurs du projet, à travers la Démarche Grand chantier.

Dans le cadre du réseau Seine-Escaut, la France travaille en collaboration avec ses partenaires belges des régions de Flandre et de Wallonie.