Méthode du « point mort »
Il s’agit de mesurer, a posteriori, la production de logements correspondant à la stabilité démographique. Les quatre postes pris en compte sont :
- le renouvellement du parc
- la variation des résidences secondaires et des logements vacants
- le desserrement des ménages dont la somme est le point mort,
- le solde est l’« effet démographique ».
Sur la période 1999-2009, un besoin annuel de 879 logements apparaît sur la CAVM pour maintenir la population constante :
- le renouvellement du parc correspond à une augmentation de 109 logements,
- le desserrement de la taille des ménages contribue à hauteur de 643 logements,
- 127 logements sont déclassés (passage du statut de résidences principales à résidences secondaires et logements vacants).
L’effet démographique calculé sur cette période indique une sous-production de 32 logements par an, sur la période 1999-2009.