Économie - Agnès Pannier-Runacher en déplacement pour assurer le suivi post-liquidation de l'entreprise TIM

Mis à jour le 07/02/2020

Depuis le 27 novembre dernier, l'entreprise TIM, spécialisée dans la fabrication de cabines d'engins de chantier, située à Quaëdypre est placée en liquidation judiciaire.
304 employés sont concernés par cette fermeture, ce qui implique un suivi particulier des autorités. Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, s'était rendue sur place en décembre, et conformément à son engagement, est revenue ce vendredi 7 février en préfecture du Nord pour réunir le comité de suivi de l'entreprise et accompagner les salariés dans leur rebond professionnel.

Ce comité de suivi a réuni, outre Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France, les représentants du personnel de l'entreprise, et l'ensemble des représentants du monde économique, facilitateurs du retour à l'emploi des salariés impactés : la chambre de commerce et d'industrie des Hauts-de-France, Pôle emploi, la direction régionale des entreprises, de la concurrence et de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE). Les élus du territoire impacté étaient également présents de même que le mandataire judiciaire qui contrôle la procédure de liquidation.

2 sujets stratégiques ont été abordés : l'accompagnement des personnels et la revalorisation du site industriel.

Accompagner les personnels

Les représentants du personnel ont pu exprimer, face à la secrétaire d’État, les problèmes qu'ils rencontrent notamment l'adaptation du taux de prélèvement à la source consécutive au licenciement ou encore l'accès aux formations. Elle y a répondu par des engagements forts.
Il s'agit, en effet,a-t'elle rappelé, de donner aux salariés des conditions de licenciement décentes et de s'assurer qu'ils soient dans une posture de projets pour éviter tout perte d'élan et d'employabilité.

130 projets professionnels sont aujourd'hui pris en charge dans le cadre de formations adaptées. 20 salariés ont d'ores et déjà retrouvé un CDI. Grâce à la mobilisation des élus et du réseaud'entreprises locales, 62 offres d'emplois sur le Dunkerquois sont également sourcées pour ces salariés. La ministre a également exigé que cette dynamique de formation, d'entretiens et de retour à l'emploi, soit lancée avant le licenciement effectif "pour ne pas laisser les gens dans l'attente".

Étudier les possibilités de reconversion du site

Une vente aux enchères publique sera réalisée mais, avant de procéder à la vente immobilière, il est nécessaire de vendre le matériel encore présent et d'effectuer le travail d'analyse juridique des autorisations nécessaires pour relancer une activité totalement formalisée.
Elle a assuré que les rencontres avec les salariés de l'entreprise continueront dans les prochaines semaines dans un seul objectif "les réorienter au plus près de leur projection professionnelle".