Sécurité - Lancement de la concertation pour la police de sécurité du quotidien

Mis à jour le 10/11/2017

Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, en compagnie de Luc-Didier Mazoyer, directeur départemental de la sécurité publique du Nord et de Philippe Mirabaud, commandant du groupement de Gendarmerie du Nord, a tenu une conférence de presse ce mercredi 8 novembre 2017 pour annoncer le lancement de la concertation locale relative à la mise en place de la police de sécurité du quotidien.

Le Gouvernement a demandé à ce qu’une concertation avec les acteurs locaux soit organisée dans le but d’établir un bilan des priorités et des réalités locales en matière de sécurité. Début décembre, des villes-pilotes seront désignées pour expérimenter, dès janvier 2018, la mise en place de la police de sécurité du quotidien. Le préfet a exprimé son souhait et sa certitude de voir le département retenu pour être un laboratoire d’expérimentation « parce que les enjeux de ce département le justifient, et parce que le Nord a toujours été innovant".

Le préfet a souligné que le département du Nord est vaste et recoupe à la fois des réalités rurales et urbaines pour lesquelles les besoins sécuritaires diffèrent. Il a marqué l’importance pour les forces de l’ordre de se rapprocher des réalités du terrain en allant à la rencontre des populations locales.

Dans chaque arrondissement, un dialogue sera co-construit et mis en place par les sous-préfets et les représentants de la Police et de la Gendarmerie avec l’ensemble des acteurs concernés par ce projet : forces de l’ordre, élus, acteurs privés de la sécurité, acteurs économiques et sociaux...À l’échelle départementale, le préfet tiendra également des concertations en lien avec les autorités judiciaires.

Luc-Didier Mazoyer a précisé que l’objectif de cette concertation est également de recueillir les sentiments de sécurité de la population et de proposer des méthodes alternatives de travail axées sur une approche de proximité.

Philippe Mirabaud a rappelé les enjeux de la mise en place de la police de sécurité du quotidien : travailler davantage en lien et en réseau avec les partenaires et prendre le temps du contact avec la population qui est inscrit « dans l’ADN du gendarme ».

Un rapport sur la sécurité locale et les priorités du département en ce domaine sera transmis pour le 15 décembre au ministère de l’Intérieur qui désignera début janvier les villes retenues pour l’expérimentation.