Le risque minier

Après mine©INERIS

Après mine©INERIS

Les risques miniers dans le Nord

Dans le Nord - Pas-de-Calais, l’exploitation du charbon a été réalisée de 1730 à 1990. Les sites sont aujourd’hui fermés. Dans l’Avesnois, des extractions de fer ont été réalisées d’avant 1733 à 1880.
Les principaux risques miniers sont surtout liés à l’évolution des cavités souterraines abandonnées et sans entretien du fait de l’arrêt de l’exploitation. Ces cavités présentent des risques potentiels de désordres en surface pouvant affecter la sécurité des personnes et des biens. Des phénomènes de surface se font sentir à plus ou moins long terme en fonction de la taille des cavités, de leur profondeur, de la nature et de la qualité du sol.

Comment se manifestent-ils ?

Les phénomènes qui peuvent se manifester sont pour les principaux : les mouvements de terrains, les émanations de gaz de mine et la combustion des terrils.
- Les mouvements de terrain : ces manifestations peuvent être plus ou moins lentes et brutales. On peut citer les effondrements généralisés ou localisés (fontis), les affaissement progressifs et les tassements.
- Les émanations de gaz de mine : ce sont des gaz toxiques, asphyxiant, inflammables qui s’échappent de réservoirs miniers souterrains par des puits ou de failles.
- La combustion des terrils : lente, spontanée ou à la suite d’un incendie de surface.
Face à l’urbanisation, ces phénomènes sont susceptibles de créer le risque minier.
Ces risques font aujourd’hui l’objet d’une attention particulière (traitement, prévention). L’État a pour mission de surveiller l’évolution de ces phénomènes et d’élaborer quand cela est nécessaire des Plans de Prévention des Risques Miniers (PPRM).

Pour en savoir plus, vous pouvez également consulter sur ce site :
- La gestion des actes d’urbanisme en zone d’aléa minier