Violences faites aux femmes - Nicole Belloubet et Marc Fesneau en déplacement dans l’Avesnois

Mis à jour le 14/10/2019

Les ministres Nicole Belloubet et Marc Fesneau se sont rendus ce vendredi 11 octobre 2019, en déplacement commun, dans l’Avesnois sur le thème des violences faites aux femmes. Dans le cadre du Grenelle des violences organisé le 3 septembre dernier par le Gouvernement, des engagements communs visant à aller plus loin dans la lutte contre les violences faites aux femmes ont été pris par l’ensemble des acteurs impliqués dans ce combat (ministres, parlementaires, administrations centrales, associations, familles et proches de victimes, avocats, magistrats, écoles de formation aux métiers de la justice, médias, professionnels de la santé, du logement, forces de l’ordre…).

Les ministres sont allés à la rencontre des acteurs engagés afin d’échanger sur les dispositifs de prévention des violences et de protection des victimes existants au Tribunal de Grande instance d’Avesnes-sur-Helpe où ils ont animé deux tables-rondes portant sur les outils de lutte contre les violences conjugales.

Le tribunal de grande instance (TGI) d’Avesnes, représente 23 magistrats et 47 fonctionnaires. Il traite environ 3 000 affaires en matière civile par an, et 13 000 en matière pénale et est particulièrement actif en termes de lutte contre les violences conjugales. La ministre a pu échanger avec les acteurs de terrain, au lendemain de la présentation de la proposition de loi au Parlement qui contient de nombreuses dispositions nouvelles en matière de lutte contre les violences conjugales ou qui généralise des dispositifs expérimentés localement. C’est le cas notamment du dispositif du bracelet anti-rapprochement. Il pourra ainsi, après modification de la loi, être imposé au conjoint violent dans l’attente du jugement et sans dépôt de plainte préalable, en demandant une ordonnance de protection au juge des affaires familiales.

La ministre souhaite également généraliser et étendre l’octroi du dispositif de téléphone grave danger pour lequel le département du Nord a été un précurseur. Il s’agit d’un téléphone portable disposant d’une touche dédiée, permettant à la victime de joindre, en cas de grave danger, le service de téléassistance accessible 7j/7 et 24h/24. Cette plate-forme téléphonique reçoit les appels et évalue la situation. Après l'analyse de la situation, le téléassisteur, relié par un canal dédié aux services de la police nationale et aux unités de la gendarmerie nationale, demande immédiatement l’intervention des forces de l’ordre. Ce dispositif permet également la géolocalisation du bénéficiaire.