Sécurité civile - Entraînement zonal au camp de Sissonne sur le thème des menaces de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosif

Mis à jour le 13/10/2017

Mercredi 11 octobre, un entraînement de niveau zonal sur le thème des menaces de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosif (NRBC-e) a eu lieu au camp de Sissonne (Aisne), dans les installations du centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB).

Cet exercice, organisé pour la septième fois, se passe habituellement au centre d'entraînement zonal situé à l’école de police de Roubaix. Il était pour la première fois délocalisé au CENZUB de Sissonne : servant à la formation au combat urbain des unités de l’armée de terre française et d'unités étrangères, ses infrastructures offrent aux participants des conditions proches de la réalité.

L’objectif de cet entraînement était de définir une méthodologie opérationnelle commune à l’ensemble des services, de tester la chaîne de commandement en situation de crise et de se préparer aux risques NRBC-e. Lors de ce jeu dirigé, l’accent était mis sur la pédagogie : les services participant à l'entraînement étaient présents sur place dès le mardi après-midi pour participer à des ateliers de formation.

Plus de 700 participants étaient impliqués, venus de tous les départements des Hauts-de-France, ainsi que des renforts nationaux : sapeurs-pompiers, forces de police et de gendarmerie, démineurs, SAMU, acteurs du monde judiciaire, militaires du CENZUB et du dispositif « Sentinelle », préfectures et unité de sécurité civile.

Ils devaient faire face au scénario suivant : explosion d’un produit chimique dans un lieu de culte, avec 150 personnes "impliquées" dont 36 victimes, suivie d'une seconde explosion au niveau de l'hôpital accueillant les blessés.

Les élèves des établissements pour l'insertion dans l'emploi (EPIDE) de Saint-Quentin et de Cambrai, de l'Institut de Formation en Soins Infirmiers de Laon et de la section "métiers de la sécurité" du lycée Saint-Charles de Chauny jouaient les rôles des victimes prises en charge par les chaînes de décontamination.

Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord était présent sur place. Il a ensuite été accueilli par le maire de Saint-Quentin, en compagnie de Nicolas Basselier, préfet de l’Aisne, pour une visite de la ville.