Emploi - Extension du dispositif "Emplois francs" : signatures de contrats dans le Nord

Mis à jour le 15/04/2019

Après une première phase d’expérimentation lancée en avril 2018, sur le territoire de la Métropole européenne de Lille, le dispositif des emplois francs a été étendu le 1er avril 2019 à l’ensemble des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) de la région Hauts-de-France. Ce dispositif  vise à favoriser le recrutement de demandeurs d'emploi résidant dans ces quartiers via une aide financière pour les entreprises ou associations embauchant à temps plein :

✅ En CDI : 15 000€ sur 3 ans ;
✅ En CDD : 5 000€ sur 2 ans.

Le département du Nord compte 91 quartiers regroupant 365 000 habitants dont 62 000 demandeurs d'emploi.

Une mesure simple pour les employeurs

L’objectif est d’apporter une aide à l’embauche des demandeurs d’emploi résidant dans les quartiers prioritaires, quel que soit leur âge, quel que soit leur niveau de diplôme. Les agences de Pôle Emploi, opérateur unique, mobilisent toute l’offre de service et les moyens nécessaires pour la bonne mise en œuvre de cette mesure.

Toute entreprise ou association dès lors qu'elle est affiliée à l'assurance chômage peut prétendre à cette aide quel que soit le lieu de son implantation.

Dans l'Avesnois

Les 2 premiers emplois francs  ont été signés le mardi 2 avril 2019, dans les locaux de l’usine MCA-Renault de Maubeuge, en présence d’Alexander Grimaud, sous-préfet de l'arrondissement Avesnes-sur-Helpe, Benjamin Saint-Huile, président de la communauté d’agglomération Maubeuge-Val-de-Sambre. Pôle emploi et la direction régionale des entreprises, de la concurrence, du travail et de l’emploi (Direccte) étaient également présents.
L’arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe compte 9 QPV regroupant près de 25 000 habitants.

Télécharger Consultez le dossier " Le dispositif « emplois francs » étendu au territoire de l’Avesnois" PDF - 1,71 Mb - 05/04/2019

 
Dans le Dunkerquois

Sur le territoire de la Communauté urbaine de Dunkerque, les 3 premiers emplois francs, ont été signés, le 4 avril 2019, en présence d’Éric Étienne, sous-préfet de l'arrondissement de Dunkerque, avec des employeurs issus du milieu de la restauration.
Moins d’une semaine après l'extension de l'expérimentation à l'ensemble de région Hauts-de-France, les agences Pôle Emploi de l’arrondissement de Dunkerque ont déjà concrétisé 7 emplois francs. Eric Etienne s'est félicité, au nom de l'Etat, de ces premières signatures et a fortement incité Pôle Emploi à poursuivre cet engagement.
L’arrondissement de Dunkerque comprend 7 QPV avec un potentiel de 26 556 habitants qui pourra bénéficier de ce dispositif. À ce jour, 5 135 demandeurs d’emploi en QPV sont inscrits dans les agences de Pôle Emploi de Dunkerque et Grande-Synthe.

 Dans le Douaisis

Les premiers emplois francs ont été signés dans les locaux de Pôle emploi Douai - Gayant, le lundi 8 avril 2019, en présence de Jacques Destouches, sous-préfet de l'arrondissement. Les employeurs représentent des secteurs d'activités variés (Arlington Fleet - réparation et maintenance d'équipement de transports ; Gazoneo - entreprise de vente de produits destinés aux gazons et pelouses ; Duacom - société spécialisée en centre d'appels ainsi que le centre commercial Auchan de Sin-le-Noble). Les six demandeurs d'emplois concernés sont originaires des QPV des communes d'Aniche, Cuincy, Flers-en-Escrebieux, Hornaing, Masny et Somain.

Une extension grâce à la dynamique impulsée dans la métropole lilloise

 
Avec près de 1 400 emplois francs créés depuis avril 2018 (dont 76 % de CDI), la métropole lilloise, et ses 26 quartiers prioritaires, affiche les meilleurs chiffres (5 000 au niveau national).

 
Selon Murielle Pennicaud, " La première phase de l'expérimentation a montré une montée en puissance des emplois francs plus forte dans la métropole européenne de Lille (MEL) qu'ailleurs grâce à la mobilisation de l’ensemble des acteurs autour du préfet de région, [du conseil régional], des services publics de l’emploi et des élus du territoire". Une raison qui a poussé la ministre du Travail à élargir le dispositif à l’ensemble des Hauts-de-France.