Coopération européenne - Exercice antiterroriste impliquant plusieurs pays européens à Noyelles-sur-Selle

Mis à jour le 25/03/2019

Michel Lalande, préfet de la zone de défense et de sécurité Nord, et Yann Jounot, président-directeur général de CIVIPOL, opérateur de coopération technique du ministère de l’Intérieur à l’international, ont organisé, vendredi 22 mars 2019, un exercice de sécurité intérieure dans les locaux de l’ancienne usine Béra-Descamps à Noyelles-sur-Selle.

Cet exercice de simulation d’attaque terroriste à dominante radiologique et chimique, baptisé « QUINTETO », s’est déroulé sur le site d’une usine désaffectée, en présence de Christian Rock, sous-préfet de l'arrondissement Valenciennes, de Romain Royet, directeur de cabinet auprès du préfet du Nord, de nombreux magistrats et observateurs européens. Simulé sur cinq jours à l’échelle européenne (Pologne, Slovaquie, République Tchèque et la France), il avait vocation à mettre en scène une attaque terroriste nucléaire et chimique.

L’organisation des secours, la prise en charge des populations, la sauvegarde des personnes, des biens et de l’environnement nécessitent une préparation en amont pour apporter la réponse opérationnelle la plus efficace possible en situation d’urgence (accident, catastrophes, sinistres...). Cette préparation à la gestion des crises prend trois formes différentes : la planification de l’organisation de la réponse de sécurité civile (ORSEC), les exercices et les retours d’expériences.

Quatre séquences

L’exercice s’est déroulé en quatre séquences dans l’objectif de coordonner l’intervention franco-belge, de pratiquer une levée de doutes et un déminage, de tester la chaîne des secours en lien avec le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Nord et le Samu, et de simuler une intervention du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN).

S’inscrivant dans la continuité de l’ entraînement zonal NRBC-e qui s’est déroulé les 5 et 6 mars 2019 au Parc Astérix, cet événement a mobilisé près de 200 gendarmes mobiles et départementaux, démineurs, sapeurs-pompiers et personnels du SAMU Service d'aide médicale urgente , appuyés par des gendarmes de la cellule Nationale Nucléaire Radiologique Biologique Chimique et Explosive (C2NRBC-e), de l’Institut de Recherche Criminelle (IRCGN) et du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) dont l’assaut d'un laboratoire conspiratif constituait le point d’orgue de cette journée.

Face à une menace terroriste protéiforme, l’intérêt d’un tel exercice a été souligné par l’ensemble des acteurs qui ont pu renforcer leurs compétences et mieux interagir dans une démarche continue d'amélioration de la réponse opérationnelle.