336 personnes migrantes de Grande-Synthe mises à l'abri

Mis à jour le 11/06/2018

Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, a organisé, ce jour, une nouvelle mise à l’abri. 336 personnes migrantes ont ainsi été prises en charge ce jour. La présence d’un site Seveso seuil haut, à proximité du campement illicite, rendait cette opération humanitaire urgente.

Au total, ce sont 336 places réparties dans six centres d’accueil et d’orientation (CAO) ou centre d’examen des situations (CAES) localisés dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais qui ont été mobilisées.

Ainsi, chacun d’entre eux pourra être logé dans des conditions dignes et adaptées à leur situation et bénéficiera d’un diagnostic et d’un accompagnement social et sanitaire grâce à la mobilisation de personnels spécialisés.

La priorité a été donnée aux personnes les plus vulnérables : les familles (77 personnes) ont été orientées vers des structures adaptées situées à Lille. Par ailleurs, les 259 adultes isolés présents ont été pris en charge.

L’ensemble des services a été engagé sous l’autorité du préfet du Nord : la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), l’office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) et la direction départementale de la cohésion sociale (DDCS), le service départemental d’incendie et de secours avec l’appui de l’association départementale de la protection civile (ADPC) et d’Adoma.

Sur place, Eric Etienne, sous-préfet de l’arrondissement de Dunkerque, a conduit la direction des opérations, appuyé par le secrétaire général adjoint de la préfecture du Nord, Thierry Mailles.

L’opération, qui s’est terminée vers 11h00 , s’est déroulée dans le calme.

Conformément aux directives définies par Gérard Collomb, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, visant à améliorer les conditions de vie des migrants, tout en restant opposé à toute réouverture d’un campement à Grande-Synthe, Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, rappelle que l’État met tout en œuvre pour informer les migrants de leurs droits, leur proposer des solutions individuelles et les mettre à l’abri hors de camps insalubres et de fortune.

L’État est déterminé à prévenir la reconstitution de nouveaux campements qui s'apparentent à des bidonvilles dans lesquels les personnes migrantes sont maintenues sous l'emprise de réseaux criminels de passeurs qui commercialisent leur détresse au prix fort.